mardi 22 mars 2011

LA TETA ASUSTADA - La Pantalla Cine en version original n°4

Cette semaine, nous vous invitons à voir un film péruvien: La teta asustada de Claudia Llosa, qui a remporté l'Ours d'or à Berlin et a été nominé aux Oscars.

La séance (apéro inclus!) aura lieu le mercredi 23 mars à 19h15 en salle G03.
Le film en quelques mots:
"Fausta, très belle jeune femme péruvienne, est atteinte d'un mal étrange, "la teta asustada", transmis par sa mère qui vient de mourir. L'oncle qui les héberge exige de Fausta qu'elle parte enterrer sa mère au village natal et finance les funérailles. La jeune femme, introvertie et sauvage, devient employée de maison chez une célèbre concertiste, à qui elle va redonner l'inspiration en lui chantant des poèmes en quechua. Cette recontre est pour Fausta un premier pas vers la libération...

jeudi 17 mars 2011

La cantante de tango / La chanteuse de tango


Film argentin de Diego Martínez Vignatti, 2010.


Helena est un grand espoir du tango. Elle est profondément, passionnément amoureuse. Lorsqu'elle passe avec succès une audition avec son groupe pour une résidence dans un prestigieux théâtre de Buenos Aires, sa carrière semble prendre son envol. Mais elle est alors frappée par un drame: l'homme qu'elle aime ne l'aime plus en retour. Pour Helena qui vit et chante pour l'Amour, c'est le bout du chemin. Obsédée et torturée par cette perte, Helena est incapable de dépasser la blessure de son coeur et devient l'ombre d'elle-même. Mais que se passerait-il si elle s'en allait pour tout recommencer ailleurs? Qu'arriverait-il si elle laissait derrière elle sa souffrance et entamait une nouvelle vie dans un autre pays?

Séances au Diagonal à partir du 6 avril, tous les jours à 13h40 et 19h40 (sauf le samedi: 13h40 et 19h50).

mercredi 16 mars 2011

Table ronde Elena Poniatowska / Annulation Film La Pantalla

La projection du film "La teta asustada" prévue le jeudi 17 mars à 18h dans le cadre de La Pantalla est annulée et reportée à une date ultérieure.

Une table ronde en présence de l'écrivaine mexicaine Elena Poniatowska aura lieu le même jour à 18h au bâtiment C, Salle des colloques à l'université.

dimanche 13 mars 2011

L'esprit de la ruche / El espíritu de la colmena

L’Esprit de la ruche
Deux séances : le lundi 21 mars à 13h45 ou le mardi 29 mars à 20 h (cette séance sera présentée par Claire Chatelet en arts numériques au sein du département arts du spectacle de l'UPV)
Victor Erice
“El Espíritu de la colmena”
Espagne, 1973, 1h38, avec Ana Torrent, Isabel Telleria...


Premier long-métrage de Victor Erice, L’Esprit de la ruche, est un film singulier, poétique, personnel, bref, inclassable... L’idée de départ de ce jeune réalisateur espagnol était pourtant de faire un film conventionnel et commercial : un film de genre, dont la créature monstrueuse du Docteur Frankenstein en aurait été le « héros », et qui aurait baigné dans une atmosphère à mi-chemin entre l’expressionnisme allemand et l’esthétique des séries B hollywoodiennes.
Les restrictions budgétaires s’informent parfois en de surprenantes sources d’expression : puisque l’argent venait à manquer pourquoi ne pas faire un « Frankenstein espagnol de pauvres » ? Un film ancré tout à la fois dans l’histoire espagnole de l’après-guerre et dans l’univers délicat et mystérieux de l’enfance ? Car ce film attachant raconte avant tout, l’histoire de la naissance d’une conscience du monde, d’une conscience d’être au monde, celle de la petite Ana, dont l’imaginaire intime et la foi obstinée parviennent à transformer les mythes en réalité. Réalisé durant les dernières années du franquisme, réchappé de peu à la censure, L’Esprit de la ruche, marque une étape essentielle dans le mouvement de renouveau du cinéma espagnol.
Claire Chatelet

The silent House / La casa muda

The silent house (au Diagonal du 16 au 29 mars)
Gustavo Hernandez
“La casa muda”
Uruguay, 2010, 1h25, avec Florence Colucci, Abel Tripaldi, Gustavo Alonso...

Laura et son père Wilson s’installent dans une maison isolée qu’ils doivent remettre en état avant sa prochaine mise en vente. La nuit tombée, Laura perçoit un bruit venant de l’extérieur, qui se rapproche et gagne l’étage de la maison. Wilson décide de monter, tandis que Laura reste seule au rez-de-chaussée. Mais son père ne revient pas... À partir de cette trame simple et a priori éculée, le jeune réalisateur armé d’un appareil photo numérique en guise de caméra, construit un film au suspense d’une rare efficacité, qu’il se permet en plus d’agrémenter de l’exploit technique de ne l’avoir tourné qu’en un seul plan-séquence. Tout en suggestion, sans jamais avoir à basculer dans le gore ou le slasher, La casa muda, inspiré d’évènements réels, s’attache plutôt à entretenir l’angoisse tout au long du film, n’hésitant pas à piocher et à jouer des références du genre. Le résultat est un film à la fois novateur et ultra-référencé, aussi réaliste que remarquablement stylisé et chorégraphié, et, surtout, terriblement flippant.

Séances au cinéma Diagonal : mercredi 16 mars à 11h50 et 22h20,jeudi 17 et vendredi 18 mars à 22h25, samedi 19 à 18h45 et 22h20, dimanche 20 :à16h45 et 22h20, lundi 21 à 21h50, mardi 22 mars à 22h30 ; mercredi 23 mars à 21h50, vendredi 25 et samedi 26 mars à 22h20, dimanche 27 à 22h et mardi 29 à 22h25.


Celda 211

Celda 211
Jeudi 31 mars, 19h50 : Séance unique au cinéma Diagonal, suivie d'un débat animé par animé par deux membres de l'association GENEPI et un psychologue ayant travaillé en prison.
Daniel Monzon

Espagne, 2009, 1H50, avec Luis Tosar, Carlos Bardem, Marta Etura ...

Goyas : Meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur montage, meilleur acteur, merilleur espoir masculin, meilleur second rôle féminin, meilleur son.

Le Groupement Etudiant National d'Enseignement aux Personnes Incarcérées (GENEPI) est une association de loi 1901 sans affiliation politique ni religieuse, créée en 1976. Il rassemble 1300 étudiants bénévoles qui interviennent chaque semaine dans plus de 80 établissements pénitentiaires pour partager leurs connaissances sous forme de soutien scolaire et d'activités culturelles et socio-éducatives. Le GENEPI mène également une réflexion sur la prison et la justice, et communique sur le sujet dans le cadre de l'information et de la sensibilisation du public à la réinsertion des personnes incarcérées et aux thématiques carcérales.

Grand succès dans les salles espagnoles, le thriller carcéral Cellule 211 de Daniel Monzon a remporté huit goyas, l'équivalent espagnol des Césars. Une narration tendue servie par l'interprétation prodigieuse d'acteurs totalement impliqués dans le projet.
Juan est un jeune maton. Par zèle, il visite la prison un jour avant son affectation. Sa bonne volonté de sera pas récompensée : c'est justement ce jour-là que les prisonniers du Quartier de Haute Sécurité ont choisi pour organiser une mutinerie. Une seule chance de survie s'offre à lui : se faire passer pour un prisonnier nouvellement incarcéré. Daniel Monzon raconte d'une main de maître, avec de la force, du rythme, du suspense et une grande complexité émotionnelle, cette histoire de perdants épiques, de gardiens de la loi qui découvrent avec effroi que la vie peut vous placer de l'autre côté. Il y a des dialogues à tomber par terre. C'est un film qui a cette chose si difficile à obtenir que l'on appelle "atmosphère", ave des personnages qui impliquent la spectateur dans ce qui leur arrive.

vendredi 11 mars 2011

Colloque Ecrivaines mexicaines UPV


Trois écrivaines mexicaines : générations, transmissions, mémoires


Programme du colloque


Jeudi 17 mars

Salle des Colloques, Bâtiment C, UPV


Autour de l’œuvre de Cristina Rivera Garza

10h00

Marie-Pierre RAMOUCHE, Université de Perpignan : « La femme et sa folie lumineuse dans Nadie me verá llorar de Cristina Rivera Garza »

Véronique PITOIS, Université Paul Valéry – Montpellier 3 : « Intertextualidad y discurso(s) metaliterario(s) en La muerte me da, de Cristina Rivera Garza »

Berenice Eugenia REZA DAVILA, Université de Perpignan : « Transgresión y fronteras en La cresta de Ilión »,

Discussion


Autour de l’œuvre de Elena Poniatowska

15h00

Virginie RUIZ, Université de Toulon : « Tlatelolco : un devoir de mémoire dans La noche de Tlatelolco d’Elena Poniatowska »

Laurent AUBAGUE, Université Paul Valéry – Montpellier 3 : « Las soldaderas de Elena Poniatowska: des adieux résignés aux armes à la ceinture »

Karim BENMILOUD Université Paul Valéry – Montpellier 3 : « Los relatos de De noche vienes de Elena Poniatowska »

Discussion

PAUSE


18h00 Conférence de Elena Poniatowska suivie d’une table ronde




Vendredi 18 mars

Salle Pierre Jourda, Bâtiment de la Recherche, UPV


Autour de l’œuvre de Ana García Bergua

10h00

Marie-José HANAÏ, Université de Rouen/ERIAC : « Púrpura de Ana García Bergua, o cómo se educa un joven provinciano en la capital mexicana »

Dante BARRIENTOS, Université de Provence : « De lo lúdico y lo transgresivo en Ana García Bergua »

Sara CALDERON, Université de Nice : « De la Historia a la historia, la representación satírica de la condición femenina a principios del siglo XX en Rosas Negras de Ana García Bergua »

Discussion

PAUSE

Julio ZÁRATE, Université Paul Valéry – Montpellier 3 : « Inversión de códigos y discurso de la novela romántica en Púrpura, de Ana García Bergua »

Alba LARA-ALENGRIN, Université Paul Valéry – Montpellier 3 : « Ficción documental, discursos oblicuos y espacios acrónicos en las novelas de tres escritoras mexicanas »

Conclusions