mercredi 14 décembre 2011

Flamenco, Flamenco


Flamenco, Flamenco
Carlos Saura
Espagne, 2010, 1h30 avec José Mercé, María Bala, Estrella Morente, Miguel Poveda, Eva “Yerbabuena”, Sara Baras, Tomatito, Farruquito, Paco de Lucía
Manuel Fernández “El Carpeta”


Quinze ans après le succès de «Flamenco», carlos Saura ajoute un codicille et célèbre à nouveau un style inscrit par l’UNESCO au patrimoine immatériel de l’humanité
Tous ceux qui ont été sensibles aux sonorités et à la gestuelle si particulière qu’il exaltait dans l’original ne manqueront pas ce flamboyant bouquet de chorégraphies, de musiques et de chants. Vittorio Storaro, le prestigieux chef opérateur de Bertolucci et Coppola, sculpte les corps dans une lumière magique et Saura orchestre l’interaction raffinée des danses et des superbes décors. Indubitablement, Flamenco, Flamenco égale son aîné en termes de qualité artistique, le dépasse d’un point de vue technique et s’en détache en ce qui concerne la narration, utilisant tous les éléments nouveaux que l’expérience et le travail ont permis à Carlos Saura d’acquérir au fil de ses dernières oeuvres.
Au cinéma Diagonal : du 14 au 20 décembre : séances tous les jours à 17h30 et 19h10

lundi 5 décembre 2011

LA PANTALLA - Cine en Versión Original: Pantaleón y las Visitadoras

Mercredi 7 décembre
Salle G02 à 19h15
Projection de
Pantaleón y las Visitadoras
« Le travail ne déshonore pas, il ennoblit et il rend digne »

de Francisco Lombardi, Pérou, 2000.
V.O. Sous-titré en espagnol.

Synopsis
Le capitaine Pantaleón Pantoja, honorable représentant de l'armée péruvienne, doit accompagner un groupe de prostituées à travers la jungle amazonienne, d'une base à l'autre, afin que celles-ci soulagent les besoins sexuels des soldats stationnés pendant des mois loin de leurs familles ou de leurs petites amies.
Au milieu des lianes d'une jungle impénétrable, le capitaine doit soudain affronter des contradictions insurmontables, entre le devoir et le désir. Il organise avec rigueur toute militaire les "prestations" du S.V.G.P.F.A. : service des visiteuses pour garnisons, postes de frontière et assimilés.
Basé sur le roman de l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, prix nobel de littérature 2010, voilà une satire militaire exotique ; proposition tropicale à ne pas manquer !
Présenté par Anne-Laure Bonvalot et Carlos Tous

mercredi 16 novembre 2011

Une nouvelle librairie à Montpellier, avec de nombreux livres en espagnol et en catalan :

VENEZ DÉCOUVRIR VOTRE NOUVELLE LIBRAIRIE DE QUARTIER, UN JARDIN POUR LIRE


Littérature, BD, Jeunesse (livres et jeux, petit coin accueillant les enfants!)
Sciences-Humaines, Vie citoyenne, Arts, Danse & Musique, Voyage,Vie pratique…
Et un rayon spécialisé de livres en espagnol et catalan :
avec des nouveautés littéraires espagnoles et latino-américaines.
Animations pour les enfants et les adultes .

Du lundi au samedi de 10h à 19h30
3 rue Ferdinand Fabre
34090 Montpellier
à 40m de la station de Tram ligne1
arrêt Louis Blanc
Tel : 09 66 90 79 11

Squat, la ville est à nous !


Squat, La ville est à nous !
Christophe Coello
Film Documentaire
France, 2011, 1h34, avec Ada Aina, Vicente Violeta...


Ce film a reçu le soutien financier de la Région Languedoc Roussillon en partenariat avec le CNCet Languedoc-Roussillon Cinéma.
Pendant huit ans, de 2003 à 2011, Christophe Coello a filmé de l’intérieur les actions et discussions de « Miles de Viviendas » (« des milliers de logements »), un groupe de flibustiers barcelonais qui invente mille façons de repousser les murs du possible. Gloria, Vicente, Ada, Marc, Emma et les autres ne se contentent pas d’investir des habitations promises à la culbute financière, ils impulsent la résistance à l’échelle du quartier. Collecte d’informations sur les magouilles immobilières en cours, opérations festives de déminage du béton armé, intrusions chez les donneurs d’ordre, tissage de liens de solidarité avec les voisins – comme dans cette jonction improbable et pourtant fructueuse entre les « squatteurs » et les « vieilles dames » de la Barceloneta. Un combat perdu d’avance ? Pas sûr, car la mobilisation des habitants pour la défense de leur quartier se double d’une suggestion faite à chacun de reprendre le contrôle de sa vie. La note joyeuse par laquelle commence cette aventure retentit jusqu’après la dernière image. Film d’action, film qui donne envie d’agir, «Squat» nous embarque dans l’exploration des choix qui s’offrent à nous tous. Olivier Cyran
Au cinéma Diagonal, semaine du 16 au 22 novembre : Tous les jours à 18h15.

mercredi 9 novembre 2011

LA PANTALLA -Cine en Versión Original: Los caminos de la memoria







Mardi 22 novembre
Salle G02 à 19h15
Projection de
Los caminos de la memoria
de José-Luis Peñafuerte, Espagne-Belgique, 2010.
VO espagnol sous-titré français.

«La mémoire de l'Espagne, la mémoire historique, collective, c'est une mémoire terrible ». Jorge Semprun, rescapé républicain espagnol des camps de concentration français et nazis.
Trailer : http://www.youtube.com/watch?v=4RDysbAhvt0
Site web : http://www.lescheminsdelamemoire.com/fr/content/propos-du-film
Synopsis :
Espagne, 1975 : mort du dictateur Franco, au terme de 40 ans d’un régime répressif qui a fait des centaines de milliers de victimes - orphelins, prisonniers, exilés, déportés, torturés. Aujourd’hui, plus de 30 ans après, l’Espagne commence à lever le voile sur cette période, et à rendre justice aux victimes du franquisme. Ce film, déjà récompensé par 9 prix, rend compte de ce processus de reconnaissance et de deuil, qui devrait permettre à l’Espagne de vivre en paix avec son terrible passé.
Prix :
Semaine Internationale du Film de Valladolid - 2è prix section documentaire
Festival de Merida - meilleur film
FIPA d'Argent - section 'documentaires de création et essais'
Festival Soleluna de Palerme - meilleur film section ‘Méditerranée’
Festival d'Ismailia (Le Caire) - meilleur documentaire
Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen (Marseille) -
Prix 'Mémoire de la Méditerranée' & 'Prix à la Diffusion' de la RAI
Prix Condorcet-Aron pour la démocratie - catégorie 'audiovisuel'
Magritte du Meilleur Documentaire



Présenté par Aurore Ducellier et Carlos Sainz-Pardo.

"Bonsaï", film chilien à l'affiche du cinéma Diagonal.



Bonsaï, Cristián Jiménez, Chili, 2010, 1 h 42, avec Diego Noguera, Nathalia Galgan, Gabriela Arancibia ... Un certain regard - Cannes 2011
Le Chilien Jiménez filme un écrivain qui passe à côté de son existence. L’histoire se déroule sur deux espaces-temps. Premier temps : l’époque où le jeune héros, Julio entre à l’université de lettres, paumé comme tous ses congénères. «Je veux savoir si vous méritez d’être qualifiés d’étudiants, annonce le prof, ou si vous n’êtes qu’une bande de délinquants, sans vouloir offenser les hors-la-loi. Que ceux qui ont lu Proust lèvent la main.» Pour ne pas être le seul à subir l’offense de l’inculture, il lève donc la main, comme tous les autres ignares. En revanche, il est le seul à passer immédiatement à la bibliothèque pour emprunter le premier volume de la Recherche et s’endort sur la plage après en avoir lu cinq pages. Comme Julio a laissé le bouquin sur son torse blanc comme un lavabo, le voilà avec, littéralement, Proust dans la peau à la faveur d’un sévère coup de soleil. Cette entrée en matière donne le ton littéraire, érudit même, de tout le film.La seconde période de Bonsái permet de redécouvrir Julio huit ans plus tard. Il est barbu, fauché et ne vit plus avec Emilia, la jolie étudiante dont il est tombé amoureux à la fac.

vendredi 4 novembre 2011

LA PANTALLA -Cine en Versión Original: Pa Negre

Mardi 8 novembre
Salle G02 à 19h15
Projection de 
Pa Negre
 «les mensonges des adultes engendrent de petits monstres»

d'Agustí Villaronga, Espagne, 2010.
V.O. Sous-titré

Synopsis
Dans les années suivant la guerre civile d’Espagne, marquées par la violence et la misère, un mystérieux meurtre vient secouer les secrets enfouis d’un petit village de Catalogne. Andreu, jeune adolescent dont le père est injustement accusé du crime, pénètre dès lors un monde d’adultes fait de vices et de mensonges...

Présenté par Anne-Laure Bonvalot et Antonio Carrillo

jeudi 6 octobre 2011

LA PANTALLA -Cine en Versión Original: EL VIOLÍN


Mercredi 12 octobre
Salle G02 à 19h15
Projection de
"El violín"
de Francisco Vargas, Mexique, 2006.
V.O. sous-titrée

Synopsis
Don Plutarco et son fils Genaro vivent une double vie. Fermiers et musiciens itinérants, ils font également partie de la guérilla qui tente de renverser le gouvernement.
Un matin, les leaders de leur mouvement sont capturés par l'armée. Don Plutarco parvient à s'enfuir dans la montagne avec les femmes et les enfants tandis que le reste des rebelles organise la contre-attaque.
Mais un problème majeur reste à résoudre: la plupart des munitions est restée cachée dans le village encerclé par les soldats.

Présenté par Véronique Pitois Pallares et Elsa Guardiola

dimanche 25 septembre 2011

LA PANTALLA -Cine en Versión Original: LOS LUNES AL SOL


Mercredi 28 septembre
Salle B207 à 18h15
Projection de
"Los lunes al sol"
de Fernando de Aranoa, Espagne, 2003.
V.O. sous-titrée
Synopsis
Chaque lundi, Santa et ses amis prennent le bas qui les mène dans une ville industrielle du nord de l'Espagne. Chaque semaine, il leur faut se préparer à chercher ce travail qui leur échappe depuis que le chantier naval est fermé, il y a cinq ans.
Chacun à sa manière résiste aux angoisses et aux humiliations des banquiers. Heureusement, il y a Santa, toujours prêt à revendiquer ses droits et à défendre sa fierté mais aussi celle de ses amis. Pour lui, les combats ne cessent jamais et la dignité est la seule chose qu'il ne cédera pas aux patrons ou à cette justice qui le poursuit pour un lampadaire détruit lors des grèves.

Présenté par Alice Pantel et Anne-Laure Bonvalot

samedi 17 septembre 2011

Café Littéraire Mexicain Médiathèque de Teyran

Café Littéraire Mexicain Vendredi 30 septembre 2011, 20h30 (littérature-musique-buffet) Lieu : Médiathèque de Teyran.
- Lecture par les comédiens Mariel Baus, Charo Beltran et Didier Lagana de textes mexicains contemporains (Rodolfo Usigli, Edgar Chias, Oscar Liera)
- Musique avec Hugo Quispe et Felipe Carmona
Réservation indispensable au 04 67 16 19 13 mediatheque@ville-teyran.fr
Participation de 5€ pour le buffet latino-américain.


"Juan Gris, rimes de la forme et de la couleur", au musée Paul Valéry de Sète jusqu'au 31 octobre 2011 : http://museepaulvalery-sete.fr/juan_gris_rimes_de_la_forme_et_de_la_couleur.php


Consacrée à l’œuvre de Juan Gris, cette exposition, qui présente un aspect moins connu de l’œuvre du peintre (de 1916 à 1927), a pour propos de mettre en évidence le rôle particulier, et singulier, qui a été celui de l’artiste dans une esthétique cubiste qu’il a su renouveler en apportant à l’entreprise initiée par ses deux illustres prédécesseurs, Picasso et Braque, une dimension à la fois intellectuelle et constructive.
« Arrivé à Paris à l’automne 1906, Juan Gris, qui a pu obtenir un atelier au Bateau-Lavoir grâce à Picasso, assiste à la naissance du cubisme. Il voit s’élaborer, dans les dernières années de la première décennie du XXe siècle, la première phase du cubisme qui sera par la suite qualifiée d’analytique et dont il va à son tour assimiler les innovations en y apportant sa propre vision. Une vision relevant d’une approche intellectuelle et plastique qui le conduit à une synthèse personnelle et qui lui attribue une place essentielle dans l’élaboration de la seconde phase du cubisme, dite synthétique.
C’est cette seconde phase, qui prend pleinement sa dimension chez Gris pendant les années de la Première guerre mondiale, que retient cette exposition. Après un bref rappel de la période antérieure, elle propose un éclairage du rôle particulier de l’artiste dans l’évolution de l’esthétique cubiste, le langage plastique qui a été le sien, le caractère singulier de sa démarche. Car si Juan Gris enrichit de sa propre personnalité l’expérience de la décomposition analytique du motif, il n’aura de cesse de chercher à atteindre une perfection de l’équilibre entre la référence au réel et une architecture de l’œuvre ayant ses propres lois, son propre langage. La synthèse s’opère chez lui par un dépouillement de plus en plus marqué, par une respiration nouvelle d’un espace souvent fermé chez les peintres cubistes, par un éclatement de la couleur tout à fait atypique dans l’esthétique cubiste, par une sensibilité personnelle qui le conduit à observer la vie intérieure de chacun de ses sujets. Ainsi l’intellectualisation qui anime sa démarche, et qui a parfois été qualifiée de « froideur », accorde-t-elle une large place à la sensualité plastique. Ce côté sensible et sensuel qui, je pense, doit exister toujours, je ne lui trouve pas de place dans mes tableaux , écrivait-il en 1915 à son marchand Daniel-Henry Kahnweiler, témoignant très tôt d’une préoccupation qui le fit recourir à maintes reprises à une terminologie poétique lorsqu’il parlait de sa peinture. Dans un de ses textes publié dans L’Esprit Nouveau en 1921, il précisait son désir d’humaniser la peinture et expliquait ses recherches en se référant à Cézanne : Cézanne d’une bouteille fait un cylindre, moi […] d’un cylindre je fais une bouteille, une certaine bouteille. Cézanne va vers l’architecture, moi j’en pars. C’est pourquoi je compose avec des abstractions (couleurs) et j’arrange quand ces couleurs sont devenues des objets. Par exemple, je compose avec un blanc et un noir et j’arrange quand ce blanc est devenu un papier et le noir une ombre ; je veux dire que j’arrange le blanc pour le faire devenir un papier et le noir pour le faire devenir une ombre. Cette peinture est à l’autre ce que la poésie est à la prose.» L’exposition réunit des œuvres de provenances internationales, qu’il s’agisse de collections publiques ou de collections particulières (Etats-Unis, Espagne, Suisse, Israël, Japon, France…).
Elle est accompagnée d’un catalogue réunissant notamment des essais de plusieurs auteurs spécialistes du peintre et du cubisme (Ithzak Goldberg, Patrick-Gilles Persin) ainsi que de Maïthé Vallès-Bled, directrice du Musée Paul Valéry et commissaire de l’exposition.

Paco Ibanez en Lunel (Les internationales de la guitare)





El gran guitarista / cantautor, Paco Ibanez, en Lunel el 30 de septiembre de 2011: http://www.internationalesdelaguitare.com/programme/grands-concerts/item/concert-lunel




Pour Paco Ibanez, Georges Brassens est le plus grand poète français contemporain. Depuis 20 ans qu'il le chante maintenant, l'esprit de Brassens plane en Espagne et "la mala réputacion" est presque un tube. Il ne s'agit pas simplement d’une traduction de textes. Bien au contraire, les adaptations superbement abouties de Paco donnent des chansons à l'interprétation fluide, aux couleurs musicales et aux rythmes hispanisants.Paco Ibanez n'a jamais écrit les textes de ses chansons. Son talent, c'est de faire chanter la poésie. Ses interprétations des chansons de Brassens sont une œuvre de référence incontournable, mais il a aussi mis en musique des écrits de grands poètes hispaniques (Garcia Lorca ou Pablo Neruda pour ne citer qu'eux).





samedi 14 mai 2011

La mirada invisible/ l'oeil invisible

L’oeil invisible
Sortie le 11 mai
Diego Lerman
“La Mirada Invisible”
Argentine, 2011, 1h35, Avec Julieta Zylberberg, Osmar Núñez, Marta Lubos, d’après le roman Ciencias morales de Martin Kohan.



«D’abord nous tuerons tous les agents de la subversion, puis leurs collaborateurs et puis enfin leurs sympathisants ; ensuite viendront les indifférents et pour terminer les indécis. » C’est ainsi que s’exprime en 1977 le général Iberico Saint-Jean, gouverneur de Buenos Aires. L’Argentine est alors, depuis le coup d’état de 1976, sous le joug de la dictature militaire et de son « processus de réorganisation nationale » : assassinats, disparitions, enlèvements... toutes ces choses «nécessaires» pour remettre le pays dans un ordre national-catholique, idéologie de la nouvelle junte au pouvoir.
Pour narrer cette période de l’histoire de son pays, le réalisateur choisit de situer son action un an avant la fin de la dictature, en mars 1982, à Buenos Aires. Plus aucun Argentin n’ignore alors que tout le pouvoir du régime réside dans une surveillance continue de la population par « des yeux invisibles » qui observent minutieusement ses moindres faits et gestes. Marita sera un des agents de cette surveillance sournoise. Elle a 23 ans, sa vie est bien morne : son quotidien semble invariable, dans un univers familial exclusivement féminin, entre sa mère et sa grand-mère. C’est vrai que sous un régime pareil, ce n’est pas la fête tous les jours non plus ! Elle vient pourtant de décrocher un boulot, Marita, et pas n’importe lequel : un poste de surveillante dans un lycée, et pas n’importe lequel non plus, le Colegio Nacional de Buenos Aires, symbole d’une grande importance patriotique pour la junte militaire puisqu’on y forme les futures élites du pays, endoctrinées dès le plus jeune âge. Marita est naturellement d’une classe sociale inférieure et on la regarde dans ce saint des saints avec un certain dédain. Mais elle est tellement discrète, impassible, absente, presque sans vie, que c’est sans doute grâce à cette apathie qu’elle l’a décroché ce poste. Le surveillant en chef de l’établissement, Monsieur Biasutto, ne s’y est pas trompé : il a bien détecté en elle l’employée zélée qu’il attendait, méfiante de tout le monde. Car surveiller dans ce contexte est bien plus qu’un simple travail de pion, c’est un travail d’espion. Il va donc lui apprendre à être un œil qui voit tout sans être vu : un œil invisible. Diego Lerman nous raconte à travers le destin d’une jeune femme en devenir, un moment décisif de l’histoire de son pays.

Séances au cinéma Diagonal :
Semaine du 11 au 17 mai : tous les jours à 16h05 et 20h10
Semaine du 18 au 24 mai : tous les jours à 16h05 et 22h
Semaine du 25 au 31 mai (dernière semaine) : tous les jours à 17h45

jeudi 12 mai 2011

Revolución


Revolución
Sortie le 11 mai
Fernando Eimbcke, Patricia Riggen, Gael García Bernal, Amat Escalante, Carlos Reygadas, Mariana Che
Mexique, 2010, 1h40, avec Monica Bejarano, Justo Martinez, Adriana Barraza, Ansberto Flores Lopez
Abrazo d’Or du Meilleur Long Métrage au Festival de Biarritz Amérique Latine


Dix voix de l’avant-garde du cinéma mexicain s’unissent pour célébrer les 100 ans de la Révolution Mexicaine. Cette compilation énergique et aux multiples facettes exprime ce moment historique qui résonne encore dans la société d’aujourd’hui. Que reste-t-il de la Révolution mexicaine un siècle plus tard ? Dix cinéastes mexicains emblématiques en livrent leur propre vision. Récupérée à des fins démagogiques selon Rodrigo Plá, elle a laissé l’empreinte de l’appartenance à un pays pour Patricia Riggen, quand Rodrigo García voit les fantômes des révolutionnaires hanter les rues de Los Angeles...La Bienvenue de Fernando Eimbcke, A notre bien-aimé de Patricia Riggen, Lucio de Gael García Bernal, Le prêtre pendu de Amat Escalante, Ceci est mon royaume de Carlos Reygadas, Le magasin de l’hacienda de Mariana Chenillo, R-10 de Gerardo Naranjo, 30/30 de Rodrigo Plá, Pacifico de Diego Luna, 7th Street de Alvarado Rodrigo García.

Séances au cinéma Diagonal jusqu'au 31 mai :
Semaine du 11 au 17 mai : me 11 (16h ou 20h), je 12 (21h50), ve 13 (20h), sam 14 (16h), dim 15 (21h55), lun 16 (18h), mar 17 (17h55)
Semaine du 18 au 24 mai : me 18 (17h45), je 19 (13h45), ve 20 (15h35), dim 22 (20h10), mar 24 (17h30)
Semaine du 25 au 31 mai : je 26 (18h), ve 27 (13h45), sam 28 (15h30), dim 29 (19h50), mar 31 (22h10)

lundi 9 mai 2011

La Pantalla N°7 - Machuca


MACHUCA

Film d'A.Wood, Chili, 2003.


Chili 1973. Deux enfants âgés de 11 ans, l’un Gonzalo Infante, timide, issu d’une famille aisée, réside dans les beaux quartiers, l’autre Pedro Machuca, fils de paysans survit dans un bidonville. Ces deux garçons que tout oppose vont se rencontrer sur les bancs de l’école grâce à l’initiative idéaliste du Père Mac Enroe : intégrer au collège catholique très huppé de Santiago des enfants de milieu défavorisé. Le but : apprendre à tous respect et tolérance alors que le climat politique et social se détériore dans le pays. Parmi les parents des enfants certains approuvent, d’autres crient au scandale. De cette ambiance turbulente naît une amitié profonde entre deux garçons qui partagent un premier amour, des rêves de justice et un instinct de rébellion. Ensemble, ils seront les témoins impuissants du coup d¹état sanglant qui signe la fin de l’époque d’Allende...

Projection le mercredi 11 mai à 19h15 en G03, suivie d'un apéritif-débat!

mardi 19 avril 2011

Association Hispanothèque et Journée mondiale du Livre

A l’occasion de la Journée Mondiale du Livre de l’UNESCO,
l’association Hispanothèque présente


Samedi 23 avril de 16h à 20h
Rdv au Kiosque Bosc

Esplanade Charles de Gaulle

(Montpellier)

Le 23 avril 1616 disparaissaient Cervantes et Shakespeare. Cette date ô combien, symbolique pour la littérature universelle, a été choisie par la Conférence générale de l’UNESCO afin de rendre un hommage mondial au livre et à ses auteurs. C’est aussi le jour de la Sant Jordi (Saint Georges), dont la légende raconte qu’il sauva une princesse des griffes du dragon.

En Catalogne cette date correspond à la fête des amoureux. A la Sant Jordi, les hommes offrent une rose aux femmes et, en retour, ils se voient offrir un livre.

Au programme :

Scène ouverte (16h-19h)
Conteurs, poètes, badauds, slameurs, syndiqués, troubadours…
Choisissez un passage d’un auteur hispanophone* et venez le lire dans la langue de votre choix !
* Bien sûr, les auteurs catalans, basques, galiciens… sont les bienvenus !

Interventions conte (17h)
La légende de Saint Jordi par :
- Carles Targarona (en catalan)
- Luca Marchesini (en castillan)

Concert flamenco (19h)
Ancá Maïre


Vous pouvez retrouver l'ensemble des activités proposées par l'association le site:
http://hispanotheque.wordpresse.com/

La Pantalla n°6 : Celda 211

Hoy martes 19 de abril a las 18:30 proyectaremos en la universidad Paul-Valéry, en la sala G02, la película Celda 211.

 Juan, funcionario de prisiones, se presenta en su nuevo destino un día antes de su incorporación oficial. Allí, sufre un accidente minutos antes de que se desencadene un motín en el sector de los FIES, los presos más peligrosos. Sus compañeros no pueden más que velar por sus propias vidas y abandonan a su suerte el cuerpo desmayado de Juan en la celda 211. Al despertar, Juan comprende la situación y se hará pasar por un preso más ante los amotinados. A partir de ese momento, tendrá que jugársela a base de astucia, mentiras y riesgo, sin saber todavía qué paradójica encerrona le ha preparado el destino. www.celda211.com

Premiada con 9 Goyas, entre ellas a la mejor película y mejor guión adaptado. Con Luis Tosar (Goya mejor actor), Alberto Amman (Goya mejor actor revelación), Antonio Resines, Marta Etura (mejor actriz de reparto) y Carlos Bardem.

"Una de las mejores películas que ha hecho el cine español en mucho tiempo." (el País)
"Entretenimiento de principio a fin." (EFE)



Estáis todos invitados.

jeudi 14 avril 2011


A ciel ouvert
d'Inès Compan sort au Diagonal la semaine du 20 avril.

La projection du mercredi 20 avril à 19h50 sera suivie d'un rencontre avec la réalisatrice. Cette séance est organisée par le collectif Alba Amérique Latine.

Les autres projections seront le samedi 23 avril à 11h50 et le mardi 26 à 14h15

Toutes les infos sur le film : http://acielouvert-film.blogspot.com/


Nous vous espérons nombreux!

lundi 4 avril 2011

La Pantalla n°5 : Sin Nombre

Están todos invitados a la quinta edición de La Pantalla, martes 5 de abril a las 18:30hs en la sala G02 de Paul Valéry. 
En esta ocasión veremos "Sin nombre" (2009) una película que cuenta la historia del encuentro de dos jóvenes y así, de problemáticas de América central : la inmigración ilegal y el fenómeno de las maras.

Sayra (Paulina Gaitan), una adolescente hondureña, se reúne con su padre para viajar con él a los Estados Unidos; a partir de Chiapas (México), viajan en el techo de un vagón de carga, en donde son vulnerables a la naturaleza y a la violencia. Mientras tanto, en un grupo de maras uno de sus miembros se separa y huye en un tren de carga. (FILMAFFINITY)

"Una película devastadora sobre los que intentan el viaje. (...) muestra lo peligroso y descorazonador del asunto. Es fascinante de principio a fin."  (Roger Ebert: Chicago Sun-Times).

Cecilia Ramírez

mardi 22 mars 2011

LA TETA ASUSTADA - La Pantalla Cine en version original n°4

Cette semaine, nous vous invitons à voir un film péruvien: La teta asustada de Claudia Llosa, qui a remporté l'Ours d'or à Berlin et a été nominé aux Oscars.

La séance (apéro inclus!) aura lieu le mercredi 23 mars à 19h15 en salle G03.
Le film en quelques mots:
"Fausta, très belle jeune femme péruvienne, est atteinte d'un mal étrange, "la teta asustada", transmis par sa mère qui vient de mourir. L'oncle qui les héberge exige de Fausta qu'elle parte enterrer sa mère au village natal et finance les funérailles. La jeune femme, introvertie et sauvage, devient employée de maison chez une célèbre concertiste, à qui elle va redonner l'inspiration en lui chantant des poèmes en quechua. Cette recontre est pour Fausta un premier pas vers la libération...

jeudi 17 mars 2011

La cantante de tango / La chanteuse de tango


Film argentin de Diego Martínez Vignatti, 2010.


Helena est un grand espoir du tango. Elle est profondément, passionnément amoureuse. Lorsqu'elle passe avec succès une audition avec son groupe pour une résidence dans un prestigieux théâtre de Buenos Aires, sa carrière semble prendre son envol. Mais elle est alors frappée par un drame: l'homme qu'elle aime ne l'aime plus en retour. Pour Helena qui vit et chante pour l'Amour, c'est le bout du chemin. Obsédée et torturée par cette perte, Helena est incapable de dépasser la blessure de son coeur et devient l'ombre d'elle-même. Mais que se passerait-il si elle s'en allait pour tout recommencer ailleurs? Qu'arriverait-il si elle laissait derrière elle sa souffrance et entamait une nouvelle vie dans un autre pays?

Séances au Diagonal à partir du 6 avril, tous les jours à 13h40 et 19h40 (sauf le samedi: 13h40 et 19h50).

mercredi 16 mars 2011

Table ronde Elena Poniatowska / Annulation Film La Pantalla

La projection du film "La teta asustada" prévue le jeudi 17 mars à 18h dans le cadre de La Pantalla est annulée et reportée à une date ultérieure.

Une table ronde en présence de l'écrivaine mexicaine Elena Poniatowska aura lieu le même jour à 18h au bâtiment C, Salle des colloques à l'université.

dimanche 13 mars 2011

L'esprit de la ruche / El espíritu de la colmena

L’Esprit de la ruche
Deux séances : le lundi 21 mars à 13h45 ou le mardi 29 mars à 20 h (cette séance sera présentée par Claire Chatelet en arts numériques au sein du département arts du spectacle de l'UPV)
Victor Erice
“El Espíritu de la colmena”
Espagne, 1973, 1h38, avec Ana Torrent, Isabel Telleria...


Premier long-métrage de Victor Erice, L’Esprit de la ruche, est un film singulier, poétique, personnel, bref, inclassable... L’idée de départ de ce jeune réalisateur espagnol était pourtant de faire un film conventionnel et commercial : un film de genre, dont la créature monstrueuse du Docteur Frankenstein en aurait été le « héros », et qui aurait baigné dans une atmosphère à mi-chemin entre l’expressionnisme allemand et l’esthétique des séries B hollywoodiennes.
Les restrictions budgétaires s’informent parfois en de surprenantes sources d’expression : puisque l’argent venait à manquer pourquoi ne pas faire un « Frankenstein espagnol de pauvres » ? Un film ancré tout à la fois dans l’histoire espagnole de l’après-guerre et dans l’univers délicat et mystérieux de l’enfance ? Car ce film attachant raconte avant tout, l’histoire de la naissance d’une conscience du monde, d’une conscience d’être au monde, celle de la petite Ana, dont l’imaginaire intime et la foi obstinée parviennent à transformer les mythes en réalité. Réalisé durant les dernières années du franquisme, réchappé de peu à la censure, L’Esprit de la ruche, marque une étape essentielle dans le mouvement de renouveau du cinéma espagnol.
Claire Chatelet

The silent House / La casa muda

The silent house (au Diagonal du 16 au 29 mars)
Gustavo Hernandez
“La casa muda”
Uruguay, 2010, 1h25, avec Florence Colucci, Abel Tripaldi, Gustavo Alonso...

Laura et son père Wilson s’installent dans une maison isolée qu’ils doivent remettre en état avant sa prochaine mise en vente. La nuit tombée, Laura perçoit un bruit venant de l’extérieur, qui se rapproche et gagne l’étage de la maison. Wilson décide de monter, tandis que Laura reste seule au rez-de-chaussée. Mais son père ne revient pas... À partir de cette trame simple et a priori éculée, le jeune réalisateur armé d’un appareil photo numérique en guise de caméra, construit un film au suspense d’une rare efficacité, qu’il se permet en plus d’agrémenter de l’exploit technique de ne l’avoir tourné qu’en un seul plan-séquence. Tout en suggestion, sans jamais avoir à basculer dans le gore ou le slasher, La casa muda, inspiré d’évènements réels, s’attache plutôt à entretenir l’angoisse tout au long du film, n’hésitant pas à piocher et à jouer des références du genre. Le résultat est un film à la fois novateur et ultra-référencé, aussi réaliste que remarquablement stylisé et chorégraphié, et, surtout, terriblement flippant.

Séances au cinéma Diagonal : mercredi 16 mars à 11h50 et 22h20,jeudi 17 et vendredi 18 mars à 22h25, samedi 19 à 18h45 et 22h20, dimanche 20 :à16h45 et 22h20, lundi 21 à 21h50, mardi 22 mars à 22h30 ; mercredi 23 mars à 21h50, vendredi 25 et samedi 26 mars à 22h20, dimanche 27 à 22h et mardi 29 à 22h25.


Celda 211

Celda 211
Jeudi 31 mars, 19h50 : Séance unique au cinéma Diagonal, suivie d'un débat animé par animé par deux membres de l'association GENEPI et un psychologue ayant travaillé en prison.
Daniel Monzon

Espagne, 2009, 1H50, avec Luis Tosar, Carlos Bardem, Marta Etura ...

Goyas : Meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur montage, meilleur acteur, merilleur espoir masculin, meilleur second rôle féminin, meilleur son.

Le Groupement Etudiant National d'Enseignement aux Personnes Incarcérées (GENEPI) est une association de loi 1901 sans affiliation politique ni religieuse, créée en 1976. Il rassemble 1300 étudiants bénévoles qui interviennent chaque semaine dans plus de 80 établissements pénitentiaires pour partager leurs connaissances sous forme de soutien scolaire et d'activités culturelles et socio-éducatives. Le GENEPI mène également une réflexion sur la prison et la justice, et communique sur le sujet dans le cadre de l'information et de la sensibilisation du public à la réinsertion des personnes incarcérées et aux thématiques carcérales.

Grand succès dans les salles espagnoles, le thriller carcéral Cellule 211 de Daniel Monzon a remporté huit goyas, l'équivalent espagnol des Césars. Une narration tendue servie par l'interprétation prodigieuse d'acteurs totalement impliqués dans le projet.
Juan est un jeune maton. Par zèle, il visite la prison un jour avant son affectation. Sa bonne volonté de sera pas récompensée : c'est justement ce jour-là que les prisonniers du Quartier de Haute Sécurité ont choisi pour organiser une mutinerie. Une seule chance de survie s'offre à lui : se faire passer pour un prisonnier nouvellement incarcéré. Daniel Monzon raconte d'une main de maître, avec de la force, du rythme, du suspense et une grande complexité émotionnelle, cette histoire de perdants épiques, de gardiens de la loi qui découvrent avec effroi que la vie peut vous placer de l'autre côté. Il y a des dialogues à tomber par terre. C'est un film qui a cette chose si difficile à obtenir que l'on appelle "atmosphère", ave des personnages qui impliquent la spectateur dans ce qui leur arrive.

vendredi 11 mars 2011

Colloque Ecrivaines mexicaines UPV


Trois écrivaines mexicaines : générations, transmissions, mémoires


Programme du colloque


Jeudi 17 mars

Salle des Colloques, Bâtiment C, UPV


Autour de l’œuvre de Cristina Rivera Garza

10h00

Marie-Pierre RAMOUCHE, Université de Perpignan : « La femme et sa folie lumineuse dans Nadie me verá llorar de Cristina Rivera Garza »

Véronique PITOIS, Université Paul Valéry – Montpellier 3 : « Intertextualidad y discurso(s) metaliterario(s) en La muerte me da, de Cristina Rivera Garza »

Berenice Eugenia REZA DAVILA, Université de Perpignan : « Transgresión y fronteras en La cresta de Ilión »,

Discussion


Autour de l’œuvre de Elena Poniatowska

15h00

Virginie RUIZ, Université de Toulon : « Tlatelolco : un devoir de mémoire dans La noche de Tlatelolco d’Elena Poniatowska »

Laurent AUBAGUE, Université Paul Valéry – Montpellier 3 : « Las soldaderas de Elena Poniatowska: des adieux résignés aux armes à la ceinture »

Karim BENMILOUD Université Paul Valéry – Montpellier 3 : « Los relatos de De noche vienes de Elena Poniatowska »

Discussion

PAUSE


18h00 Conférence de Elena Poniatowska suivie d’une table ronde




Vendredi 18 mars

Salle Pierre Jourda, Bâtiment de la Recherche, UPV


Autour de l’œuvre de Ana García Bergua

10h00

Marie-José HANAÏ, Université de Rouen/ERIAC : « Púrpura de Ana García Bergua, o cómo se educa un joven provinciano en la capital mexicana »

Dante BARRIENTOS, Université de Provence : « De lo lúdico y lo transgresivo en Ana García Bergua »

Sara CALDERON, Université de Nice : « De la Historia a la historia, la representación satírica de la condición femenina a principios del siglo XX en Rosas Negras de Ana García Bergua »

Discussion

PAUSE

Julio ZÁRATE, Université Paul Valéry – Montpellier 3 : « Inversión de códigos y discurso de la novela romántica en Púrpura, de Ana García Bergua »

Alba LARA-ALENGRIN, Université Paul Valéry – Montpellier 3 : « Ficción documental, discursos oblicuos y espacios acrónicos en las novelas de tres escritoras mexicanas »

Conclusions



samedi 26 février 2011

Même la pluie / También la lluvia

Film de Iciar Bollain
Espagne, 2010

Sebastian, jeune réalisateur passionné et son producteur arrivent dans le décor somptueux des montagnes boliviennes pour entamer le tournage d'un film. Les budgets de production sont serrés et Costa, le producteur, se félicite de pouvoir employer des comédiens et des figurants locaux à moindre coût. Mais bientôt le tournage est interrompu par la révolte menée par l'un des principaux figurants contre le pouvoir en place qui souhaite privatiser l'accès à l'eau courante. Costa et Sebastian se trouvent malgré eux emportés dans cette lutte pour la survie d'un peuple démuni. Ils devront choisir entre soutenir la cause de la population et la poursuite de leur propre entreprise sur laquelle ils ont tout misé. Ce combat pour la justice va bouleverser leur existence.

Séances à l'Utopia jusqu'au 27 mars et au Diagonal (tous les jours à 17h45 jusqu'au 1er mars, puis tous les jours à 11h15 jusqu'au 8 mars)

¡Viva Mexico!

Film documentaire de Nicolas Défossé
France/Mexique, 2009 VOSTF


Los Angeles, États-Unis. Au coeur de la ville, des émigrés mexicains sont pourchassés par la police et luttent pour survivre sans renoncer à leur culture. De l'autre côté de la frontière, dans les montagnes du sud-est mexicain, le jour se lève au milieu de la brume. Nous sommes le 1er janvier 2006, des milliers d'indiens zapatistes fêtent le départ de leur porte parole, le Sous-commandant Marcos. Sa mission: parcourir durant 6 mois le pays pour écouter les paroles de résistance de mexicains et mexicaines qui luttent pour un Mexique plus juste. Ainsi commence un voyage qui se fixe pour horizon d'atteindre la frontière nord avec les États-Unis et qui prend le pari de "commencer à construire le miroir que nous sommes, ceux d'en bas." Ce pari ne va pas sans risques… Ce qui commence comme un murmure isolé grandit comme le cri de centaines de milliers: Viva México! Quelle sera la réponse du Pouvoir?

Projection unique en présence du réalisateur, le lundi 21 mars à 20h au cinéma Utopia

Coca Zéro


Film de Martha Guttierez Florez Brandt
Bolivie/Danemark, 2006

Avant de donner son nom à la célèbre boisson noirâtre, la coca est une plante cultivée et utilisée depuis des millénaires en Bolivie, tant et tellement qu'elle est considérée comme sacrée par une majorité de Boliviens qui en mâchent les feuilles à longueur de journée. Dans ces régions arides et bien souvent pauvres, elle est un complément alimentaire essentiel, compensant un minimum les carences d'une alimentation trop peu diversifiée. Ses bienfaits sont loués, ses cultures préservées, et sa consommation se transmet de génération en génération… Enfin, tout se passait comme ça jusqu'à ce que le monde occidental, États-Unis en tête, découvre l'existence de cette plante, et l'utilise pour un tout autre usage, découvrant au fur et à mesure de bidouillages chimiques comment en extraire une poudre blanche aux effets surpuissants : la cocaïne.

Et à partir de là, l'histoire se corse… Car non contents de piller les productions boliviennes pour inonder le marché de cette poudre très lucrative, non contents d'exploiter les paysans pour la produire à moindre coût et de bouleverser l'économie du pays par les nouveaux débouchés de cette production traditionnelle, les pays consommateurs de cocaïne vont finalement reprocher à la Bolivie de droguer leur jeunesse, et lui interdire la production de cette plante sacrée. Lancée par les États-Unis, et soutenue par le gouvernement bolivien de l'époque, l'opération « Coca Zéro » vise donc à détruire toutes les productions de coca du pays, et à punir tous ceux qui braveraient cette interdiction, principalement les petits paysans qui n'ont pas vraiment d'autre choix pour survivre.

C'est cette histoire que nous raconte le film de Martha Guttierez-Flores, en faisant intervenir tout un tas d'intervenant(e)s issu(e)s de tout un tas d'horizons différents : ceux qui sont pour, ceux qui sont contre, les producteurs, les consommateurs, des sociologues, des historiens… et un certain Evo Morales, à l'époque candidat à l'élection présidentielle et représentant des producteurs de coca…


Séance le 16 mars à 20h00 à l'Utopia, en présence de la réalisatrice

jeudi 17 février 2011

Santiago 73, Post Mortem


Santiago 73, Post Mortem
Pablo Larrain
Chili, 2010, 1h38, avec Antonia Zegers, Alfredo Castro, Marcelo Alonso, Amparo Noguera, Jaime Vadell...
Sortie le 16 février
Au Diagonal jusqu'au 8 mars

“ Santiago 73, Post Mortem est l’histoire d’un couple en apparence insignifiant et dénué de charme. C’est l’histoire du Chili au moment du coup d’Etat militaire, une des périodes les plus noires et sanglantes du pays. L’idéal de Mario, conquérir l’impossible amour d’une femme, est aussi l’idéal d’un pays, qui tente de conquérir un noble mais inatteignable modèle politique, le socialisme. ” Pour Santiago 73, Post Mortem je me suis inspiré d’un article, lu dans la presse. L’article parlait d’un homme, Mario Cornejo, qui était présent au côté de deux médecins de renom lors de l’autopsie de Salvador Allende, le jour du coup d’Etat. La question que je me suis posée est : comment cet homme s’est-il retrouvé là, à ce moment clé de l’histoire du Chili, sans que pour autant quiconque se souvienne de lui. C’est de cette question qu’est née l’histoiredu film. Je me suis donc renseigné sur Mario Cornejo, qui est aujourd’hui décédé, et j’ai contacté sa famille. Seul son travail - retranscrire, dactylographier les rapports d’autopsie- nous importait, pas sa vraie vie. Santiago 73, Post Mortem est aussi une histoire d’amour, l’histoire d’une personne vraiment amoureuse de sa voisine. Et une personne qui est mue par l’amour. On m’a dit une fois qu’une histoire d’amour à sens unique, non partagée, ne pouvait en être une. Je ne peux pas être d’accord avec ça. L’amour est probablement la plus grande émotion éprouvée par un être humain, même si elle n’est pas payée de retour.
Pablo Larraín

Séances au cinéma Diagonal :
Du 16 au 22 février : Tous les jours à 15h50, 21h55 + mercredi, samedi, dimanche à 11h45
Du 23 février au 1er mars : Tous les jours à 16h, 21h55
Du 2 au 8 mars (dernière semaine !) : mercredi, vendredi, dimanche, mardi à 11h45

mercredi 9 février 2011

Lista de espera - La Pantalla n°3




Mercredi 16 février à 19 h15 l'UPV (salle G 02)

Les séances de notre ciné-club "La Pantalla" se poursuivent...
Le mercredi 16 février, en salle G 02, nous projetterons le film cubain Lista de Espera (2000) de Juan Carlos Tabío. Un petit apéro est prévu aussi... Venez nombreux !

Emilio, un jeune ingénieur qui vient d'être licencié, s'apprête à retourner dans son village natal pour aider son père à la ferme. Il débarque dans une gare routière bondée, où certains voyageurs attendent déjà depuis deux jours un car pour Santiago ou La Havane. Mais la Société des transports cubains semble avoir rayé l'endroit de la carte. Et lorsqu'enfin un car s'arrête, il n'y a qu'un siège disponible. De son côté, l'administrateur du lieu, Fernandez, tente de réparer le bus de la gare. Mais le véhicule n'a pas fait deux mètres qu'il rend l'âme. Condamnés à passer une nouvelle nuit sur place, les passagers font contre mauvaise fortune bon coeur et s'unissent pour surmonter l'épreuve...